Amnesty song

Ecoute partielle

Instrumental

Je n’ai pas le pouvoir de guérir la terre
Je suis microbe au monde des géants
Mais puisqu’il paraît qu’on est tous des frères
J’aimerais mieux voir mes frères vivants
J’ai longtemps cru être sans armes
Que ma voix serait pour toujours bâillonnée
Que seule ma télé verrait mes larmes
Et mes poches mes poings serrés
Mais voilà que des centaines de gens pareils
Sortent du silence le stylo pointé
Puis des millions de tous bords disant que le soleil
Est à tout le monde et dans le monde entier
Puis des millions de petites mains qui écrivent ou griffonnent
Qui crient « Gare à la vie, la vie c’est sacré »
Et leurs feuilles qui volent recouvrent d’un automne,
Tout blanc, les forteresses aux murailles souillées
Là où coule le sang, il faut que l’encre coule
Le silence assassine autant que les bourreaux
Que s’élèvent les chants, que les cages s’écroulent
Sous le poids de nos plumes

Si de chaque mèche ne naît qu’une étincelle
Le feu qui en jaillira pourrait un jour briller
Et même si ça ne fait pas la une des nouvelles
Ca f’ra que des êtres humains oseront se regarder
Et même s’il n’y en a qu’un qui revoit la lumière
Après trois mille milliards d’envoi de ces timbrés
Ceux qui ont la chance d’écrire, ce n’est pas partout sur terre
Seraient des criminels de ne pas en user.
Mais voilà que des centaines de gens pareils
Sortent du silence le stylo pointé
Puis des millions de tous bords disant que le soleil
Est à tout le monde et dans le monde entier
Puis des millions de petites mains qui écrivent ou griffonnent
Qui crient « Gare à la vie, la vie c’est sacré »
Et leurs feuilles qui volent recouvrent d’un automne,
Tout blanc, les forteresses aux murailles souillées
Là où coule le sang, il faut que l’encre coule
Le silence assassine autant que les bourreaux
Que s’élèvent les chants, que les cages s’écroulent
Sous le poids de nos plumes

Là où coule le sang, il faut que l’encre coule
Le silence assassine autant que les bourreaux
Que s’élèvent les chants, que les prisons s’écroulent
Je veux que de nos plumes s’envolent … des oiseaux.